du 6 au 14 octobre 2017
Tous les jours à 19h30, samedi et dimanche à 16h30, relâche le mardi
Les beaux ardents
Joséphine Chaffin
Théâtre Oblique
En 1623, à Venise, le musicien anglais Nicholas Lanier, missionné par son Roi pour une affaire diplomatique, retrouve avec joie son amante Artemisia Gentileschi, peintre italienne de renom. Mais cerné par les espions français et espagnols, Nicholas se trouve reclus dans l’atelier d’Artemisia… Le huis clos entre les deux artistes va peu à peu devenir le reflet d’une Europe déchirée par la guerre de Trente Ans.
Après Ton tendre silence me violente plus que tout, Joséphine Chaffin quitte les temps numériques futurs pour explorer l’histoire et la place de l’artiste dans la société. Ici, c’est entre le XVIIe et le XXIe siècle qu’est interrogé le statut de la créatrice. Comment exister lorsque, parce qu’on est une femme, on n’a pas reçu de légitimité innée ? Quelle place peut occuper Nicholas face à Artemisia, une artiste qui doit s’imposer pour exister ? Et si tout cela avait eu lieu hier, qu’en est-il d’aujourd’hui ?
Joséphine Chaffin et son équipe entraînent le public dans une joute où l’espace est un enjeu de pouvoir. Une fresque où, à travers la musique, la picturalité et un jeu constant d’anachronismes, ces beaux ardents naviguent entre romantisme et humour.
Tout public
Avec le soutient de la SPEDIDAM
DUREE ESTIMEE : 1h40 — AVEC Marie-Cécile Ouakil, Clément Carabédian
MISE EN SCÈNE Clément Carabédian, Joséphine Chaffin
SCÉNOGRAPHIE ET LUMIÈRES Julie-Lola Lanteri-Cravet
COSTUMES Thierry Delettre
MUSIQUE Théodore Vibert
En + du spectacle :
Rencontre avec l’équipe à l’issue de la représentation : jeudi 12 octobre 2017
Rencontre le samedi 7 octobre avec Nicolas Misery, docteur en Histoire de l’art. Il consacre ses travaux à l’histoire des pratiques artistiques et du portrait en Italie au 16e siècle et est en charge de projets d’exposition au sein de plusieurs institutions culturelles et musées.