Rêverie Carcasse

De Léa Carton de Grammont

DU 31 MARS AU 11 AVRIL 2021

TOUS LES JOURS 19H30
SAM. ET DIM. 16H30
RELÂCHE LE MARDI

À PARTIR DE 12 ANS
DURÉE : 1H1

Au début de la vie, les petits enfants ont peur de faire caca, dit la psychanalyse, ils ont la sensation de perdre un bout d’eux-mêmes.
Ils n’ont pas la notion du corps comme lieu de passage.
On passe dans un corps, un temps. Ça s’appelle vivre.
Parfois, on passe à côté aussi. Ça s’appelle comment ? 

 Le corps s’agite : il digère, il bat, il respire.
Soudain, il devient grand, ou femme, ou vieux. Nous avec ?

Au début de la vie, on ne fait pas la différence entre soi et le monde. On croit qu’on est tout. 
Après, on apprend. On est DANS quelque chose.

Rêverie Carcasse raconte les épisodes d’une rencontre entre un corps et celle qui l’habite, ses tentatives pour se vivre dedans.
Comment apprivoiser la forme de son corps, le confronter aux corps des autres. Exister dans l’espace. Et tâcher de saisir dans quoi on est vivants.
Sur scène, une comédienne et des matières incarnent ce corps qui nous constitue, le déploient comme un paysage à explorer.


Coproduction : Théâtre des Clochards Célestes
Avec la participation artistique de l’ENSATT et le soutien de la Chartreuse, Centre National des écritures du spectacle


Rencontre avec l’équipe à l’issue de la représentation : jeudi 8 avril 2021


PTUM CIE

 

AVEC

Alice Vannier

Mise en scène

Léa Carton de Grammont

Scénographie et régie plateau

Lucie Auclair et Aviva Masson

Costumes

Cécile Laborda

Lumières

Hugo Fleurance

Administration

Labo 71

PTUM Cie / Prends-toi un mur si t’es vivant 

PTUM envisage ses spectacles comme des récits scéniques. Leur point de départ est un problème (souvent métaphysique), esquisse d’histoire à l’usage d’acteurs et de matières. L’écriture part de ce qu’elle croit qu’ils sont et qu’ils débordent toujours. C’est pourquoi elle ne précède pas les spectacles mais se constitue avec eux. Au centre de l’exploration se tient la matière : jeu, costume, scénographie et machinerie s’en emparent tour à tour pour la rendre vivante.