Dans mon dessin

Une performance de Jenny Charreton

DU 25 AU 29 NOVEMBRE 2021

TOUS LES JOURS 19H30
SAM. ET DIM. 16H30

À PARTIR DE 13 ANS
DURÉE : 1H15

Sur scène : un écran.
Devant : moi, entourée d’un îlot de synthétiseurs, de matériaux, d’objets de mon quotidien. Hurler l’évidence secrète. Les suicides et agressions de femme trans viennent occuper le peu d’espace mental que ma propre transition laisse disponible.
Je veux parler de dysphorie de genre.
Je veux parler d’euphorie de genre, de transphobie, évidemment.
Je veux dire combien de rage noire gronde sous mes cheveux roses.
Performer l’intime, comme j’en parle avec mes frères et sœurs. Porter un bout de leurs paroles et rendre le tout petit très grand, puis arriver à m’en relever.

Dans cette performance poétique, musicale, multimédia et plastique, Jenny Charreton nous entraîne dans son intimité et ouvre dans cet écran une fenêtre vers son quotidien. Avec les mots de la poétesse Luz Volckmann, les témoignages de ses pair·e·s et sa musique, elle exprime le vécu à la fois intime et politique de la transidentité et questionne les normes qui l’entourent et l’enferment.

 

TRIGGER WARNING :

“Nous, et les témoins entendu·e·s dans cette performance, évoquons entre autres choses ce que les personnes trans traversent dans une société transphobe, à savoir nos horreurs. Des sujets difficiles pour les personnes concernées, comme les agressions, la transphobie, les suicides, apparaîtront car ils sont notre réalité.”

Luz & Jenny

 

 


 

Avec le soutien de : Théâtre des Clochards Célestes, Centre Culturel Bonnefoy (Toulouse), Mairie de Toulouse, Festival des Arts et Création Trans, La Méandre (Châlon-sur-Saône), La Chartreuse – Centre National des écritures du spectacle (Villeneuve-lès-Avignon), CNC dans le cadre du DICREAM et Théâtre de l’Elysée

 


Rencontre avec l’équipe à l’issue de la représentation : vendredi 26 novembre 2021


collectif offense

 

Conception et interprétation

Jenny Charreton

Texte

Luz Volckmann

Aide à la conception

Magali Lévêque
Clémence Da Silva